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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 20:54

Le mois de mai s'étire, de mini-semaines en micro-semaines... On se retrouve juste pour un lundi et un mardi !

Nous continuons à compter les jours d'école, lundi nous sommes le 111ème jour ! 1 centaine, 1 dizaine et une unité !!!

 

Lundi matin, histoire de l'art: découverte d'une reproduction de tableau, partie après partie...

 

photo 003

 

Chaque partie dévoilée donne lieu à l'expression collective: ce que je vois, ce que j'en pense...

 

photo 002

 

photo 004

 

Assez vite, les élèves sont interloqués: en haut du tableau, un ciel lumineux, quelques nuages... en bas du tableau, l'obscurité, un réverbère allumé, des arbres si sombres qu'ils sont noirs...

 

Finalement, la reproduction du tableau L'EMPIRE DES LUMIERES de RENE MAGRITTE est entièrement dévoilé, les élèves se rendent compte que ce tableau fait effectivement se côtoyer jour et nuit... La maîtresse évoque alors le mouvement SURREALISTE dont fait partie Magritte.

 

10856993rene-magritte-l-empire-des-lumieres-1954-6971-jpg.jpg  

 

L'empire des Lumières (1954)
Huile sur toile (146 x 114)

 

Analyse de l'oeuvre:

 

Dans les tableaux de R. Magritte, on peut retrouver les caractéristiques du rêve : mélange de choses existantes mais qui pourtant, associées semblent totalement irréelles. Pourtant, tout semble normal, car la manière de peindre se rapproche beaucoup du style "académique" [  "Ma façon de peindre est banale. Ce qui est intéressant, c'est ce qu'elle montre." R. Magritte ]. Si l'on l'observe chaque forme, chaque couleur l'une après l'autre, il n'y a rien de surréaliste. C'est lorsque  l'on met ces choses ensemble que le mélange devient étrange, comme le principe du Cadavre Exquis, sauf que chez Magritte, c'est du cadavre exquis pictural et mûrement réfléchi.
 

On peut se demander comment René Magritte parvient à faire de ce tableau un univers mystérieux qui relève du rêve et de l’illusion. Le premier plan représente une maison au bord de l'eau, éclairée par un lampadaire. L'eau reflète, non pas le ciel, mais la noirceur de la nuit qui étouffe la maison. Le second plan représente un ciel azur parsemé de nuages blancs. A priori, rien ne semble être paranormal : il y a un ciel et il y a une maison.
Oui mais, le ciel est bleu comme en plein après-midi, et la maison est plongée dans une nuit profonde : il y a un illogisme, ce qui déroute totalement le public. L'impression d'étrange se ressent vraiment dans le tableau, même si les éléments ne sont pas déformés et que tout semble parfaitement normal. Nous pouvons dire que les associations insolites sont les mêmes que celles du rêve, comme lorsque l'on intègre une personne à une association avec laquelle elle n'a aucun rapport. Ici, il est évidemment impossible d'avoir un ciel clair, avec une pareille obscurité. Et pourtant, dans le Surréalisme, cela se fait, tout comme dans le rêve...En observant bien les formes, on pourrait croire que le ciel est comme déchiré par la masse noire d'arbres. C'est pour insister sur la coupure Bleu ciel/Bleu nuit. Le lac et le reflet du lampadaire nous indiquent que les deux plans Nuit/Jour ne sont pas liés : L'eau reflète le ciel, mais en l'ocurrence, dans le tableau l'eau ne reflète que les éléments terrestres.
Magritte nous invite à observer un univers qui semble semblable au nôtre, frappant par sa similitude, mais qui présente cependant des contradictions qui le rendent étrange.

 

 

L'après-midi, les élèves découvrent le texte de leur manuel accompagnant cette reproduction de peinture, il s'agit d'un texte en rimes, citant Pierrot et Colombine... Ils doivent retrouver les rimes pour recomposer un texte cohérent.

 

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photo 009

 

 

Puis ils comparent et amendent leur recherche en binômes avec le texte du manuel.


photo 010

 

Ce type d'exercice favorise l'entraide et incite à s'organiser dans le binôme tout en offrant une entrée originale dans le texte.


Puis, la maîtresse projette la présentation suivante qui nous entraîne dans le monde si particulier de René Magritte.

 

 

Diapositive1

 

Diapositive2

 

Diapositive3

 

Diapositive4

 

Diapositive5

 

Diapositive6

 

 

 

....

 

 


 

photo 005

 

 

Lundi et mardi, les élèves ont transformé leur très longue bande numérique de 1 à 99 en TABLEAU DES NOMBRES. Pour cela, chaque dizaine a été séparée puis collée. Une fois toutes les dizaines juxtaposées et surtout alignées ("colonnées" est un mot qui n'existe pas), le tableau des nombres est apparu.

 

photo 006

 

photo 007

 

Ce tableau des nombres a de nombreuses utilisations.

La première immédiate a été le JEU DU SAUT DE PUCE.

Une PUCE est positionnée sur une case du tableau.

Une carte est tirée: +1, -1, +10, -10. C'est le saut de la PUCE

Chaque carte induit un déplacement de la puce sur le tableau:

+1 : saut dans la case juste à droite, -1 : saut dans la case juste à gauche, +10 : saut dans la case juste en-dessous, -10 : saut dans la case juste au-dessus.

On peut tirer une seule carte, ou deux, ou trois, ou plus.

On déplace la puce jusqu'à la case d'arrivée.

Par exemple la puce est sur 23.

On tire les cartes +1,+1,-10.... la puce saute, saute et saute jusqu'à 15.

 

En fin d'après-midi, deux charmantes mamans d'élèves espagnoles sont venues nous apprendre un chant espagnol (chut !!! nous préparons une surprise pour la fête internationale au collège inter !). Ce chant s'intitule BUENOS DIAS !

 

Puis, entre les gouttes et les coups de vent, nous nous sommes dit A LUNDI PROCHAIN !

 


 


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